Le CirK est mort, vive le CirK
En janvier, l’Espace Catastrophe apprenait que la Commune de Koekelberg renonçait au projet de centre de création, le CirK, dont le chantier devait pourtant commencer en mars. Ce coup de massue n’a pas eu raison des élans, ni des besoins : depuis, les forces, notamment politiques, se rassemblent.
Chapiteau, le poids de la liberté
Inventé il y a tout juste 200 ans, le chapiteau a offert au cirque son universalité. Aujourd’hui, ce symbole du nomadisme et de la liberté a du plomb dans les voiles. Son poids financier et administratif pourrait décourager les plus intrépides. Mais la résistance s’organise.
Benji
Depuis plus de 20 ans, Benjamin « Benji » Bernard vit au « cœur » du cirque bruxellois – il a même un moment habité dans les douches de l’Ecole Sans Filet. Jongleur, musicien et artiste tout-terrain, membre des Argonautes (famille visiblement soudée), amoureux d’une trapéziste et jeune papa, quel regard jette-t-il sur l’évolution des « tribus » circassiennes ? Où le cirque et ses affinités électives se définissent par le besoin de confiance et de collectivité.
En bonne compagnie
Chercher ensemble, faire cercle, trouver son langage, rêver à un spectacle, partir en tournée : la vie de troupe ou de compagnie est le socle du développement artistique pour la plupart des circassiens. A l’amour, à la vie ? Ces « tribus » que l’on se choisit ne sont bien sûr pas exemptes de défis.
Une affaire de famille
Au début, la tribu de cirque, c’était elle. La « famille », c’était le clan avec lequel on se formait, travaillait, voyageait : famille et compagnie étaient synonymes. Qu’en est-il en 2016 ? Éléments de réponse en un tour de piste, de la tradition d’hier à la débrouille d’aujourd’hui.
Les kilomètres en piste, ça use, ça ruse !
Mille kilomètres à pied, ça use les souliers. Alors que dire de toute une vie dédiée à la physicalité ? Que fait l’acrobate quand l’âge vient ? Aujourd’hui, mille réponses s’inventent, qui passent par l’enseignement, la mise en scène d’autres artistes ou… un entraînement différent.
La blessure, tremplin vers un ailleurs
Rares sont les circassiens à ne pas avoir eu des bleus et des bosses, légers ou franchement graves. Dans ce monde ultra physique, c’est parfois un monde qui s’écroule. Comment se relever ? Pour quoi faire ? Contre toute attente, la blessure transforme souvent… positivement.