Quand notre cirque fait boom

Oct/Nov/Déc 2014

Incroyable densité d’artistes au mètre carré, infinie variété des formations, école supérieure, lieux de soutien à la création : Bruxelles a tous les arguments pour faire valoir son statut de capitale mondiale de cirque. Ne reste plus qu’à réunir ses forces...

Dans les théâtres, avec des spectacles physiques comme on n’en rêvait pas il y a dix ans. Dans votre agenda, avec les stages de vos enfants ou vos propres cours de trapèze. Aux feux rouges, avec des jongleurs. Dans les pantoufles de votre petit-neveu, qui veut ab-so-lu-ment un diabolo pour Saint-Nicolas… Aujourd’hui, à Bruxelles, c’est indubitable : le cirque est partout !

Phénomène de mode ou nouveau langage en devenir ? Tout indique que la vague du « cirque contemporain », qui se passe d’animaux et se centre sur l’humain, est faite pour durer. « Ce mouvement rappelle immanquablement celui de la danse contemporaine, au début des années 80 », analyse Philippe Grombeer, cofondateur des Halles de Schaerbeek et ancien directeur du Théâtre des Doms à Avignon. « Un langage est en train de s’écrire et de s’imposer partout. Le cirque, basé comme la danse sur le corps, permet une ouverture forte par son croisement avec d’autres formes d’expression : le théâtre, la vidéo, les arts plastiques… On est clairement à l’aube d’un phénomène appelé à s’amplifier ».

Voilà 35 ans que la vague s’annonce. Elle est issue d’un autre tsunami : Mai 68. Au fil des années 70, alors que le cirque traditionnel subit de plein fouet la concurrence de la télévision et du cinéma, un autre cirque apparaît : ce n’est plus la bête sauvage qui en est la vedette – tradition venue du « circus » romain et réactivée au XIXe siècle avec les voyages vers les colonies. A l’heure de la révolte, c’est l’homme qui reprend la place centrale. Le « nouveau cirque » émerge en France, avec le Cirque Plume (1980) ou Archaos de Pierrot Bidon (1986) puis le mouvement s’étend à l’Europe. Désormais, c’est moins l’« exploit » qui compte que ce qui se raconte à travers lui. Le « cirque actuel » est né.

En Belgique francophone, c’est sans doute Stanislas et son Cirque du Trottoir, créé en 1979, qui alimentera le plus massivement cette veine nouvelle. Son expérience jaillira même jusqu’à Montréal, où la troupe participera à la première grande tournée québécoise du tout jeune Cirque du Soleil (« Le Grand Tour », 1984). A Bruxelles, au fil des années 80, les premières idées d’enseignement naîtront dans le giron du Cirque du Trottoir, avec l’Ecole Sans Filet de Vincent Wauters, qui rassemble autour de lui une brochette d’idéalistes convaincus : Philippe Vande Weghe, Frédérique Krings, Chantal Lomme,… Une école comme une matrice, d’où surgiront à leur tour une foule d’autres initiatives.

 

Du désert à la pépinière

 

En près de quatre décennies, le paysage du cirque à Bruxelles a changé du tout au tout. Si le cirque dit « traditionnel » subsiste, occupant la niche du show à l’ancienne et cherchant un nouveau souffle (comme les endurants Pauwels et Bouglione), le cirque contemporain a pour sa part définitivement essaimé à tous les niveaux.

Bruxelles la « circassienne », c’est aujourd’hui une trentaine de compagnies professionnelles, 200 artistes en mouvement permanent, des festivals, une dizaine de scènes qui mettent régulièrement le cirque à l’affiche de leur saison culturelle, des lieux de création avec des programmes de résidences, des espaces d’entraînements, une école supérieure de réputation internationale, une avalanche d’ateliers proposant des formations hebdomadaires, des nuées de stages pour enfants et pour adultes… Aujourd’hui, vous êtes plusieurs dizaines de milliers à apprécier de près – ou même de l’intérieur – cet art pluriel en plein essor.

Du nord au sud de la ville, d’est en ouest, du Visueel Festival Visuel de Berchem Sainte-Agathe au vivier créatif de la Roseraie à la lisère de la commune d’Uccle, c’est une véritable floraison de foyers circassiens qui s’offrent au regard géographique (comme on le soupèsera sur la carte, en pages 18 et 19). En termes de territoire, le « boom » est indubitable : sur les 19 communes de la Région bruxelloise, 17 sont desservies par un projet cirque.

Une autre cartographie du phénomène pourrait suivre les secteurs du cirque, à commencer par celui de la formation. « Depuis le début des années 2000, la pratique circassienne auprès des enfants et des jeunes est devenue une évidence : les formations et stages sont profondément rentrés dans les mœurs. L’offre et le nombre de structures ont augmenté. Le cirque s’est démocratisé », analyse Geneviève Wertz, coordinatrice de la Formation pédagogique de l’Ecole de Cirque de Bruxelles. Avec deux implantations à Bruxelles (Tour & Taxis au nord et Saint-Gilles au sud), l’ancienne Ecole sans Filet a déjà vu défiler quelques générations d’enfants. « On arrive encore à répondre à toutes les demandes, mais la pression est plus forte pour les maternelles : là, c’est premiers appelés, premiers servis ».

A l’Ecole de Cirque, l’art est chevillé au social. « On est un lieu axé sur la pédagogie, pas sur l’artistique. Chez nous, le cirque est au service de l’éducation », insiste le fondateur, Vincent Wauters. Du côté de Cirqu’Conflex, installé dans une ancienne usine à chapeaux magnifiquement rénovée à Anderlecht, c’est aussi l’option, et elle déclenche une sérieuse ferveur. Les 500m2 accueillent 1.300 amateurs chaque année, au cœur d’un quartier très mélangé. « La demande est massive », sourit Caroline Detroux, directrice d’un projet social lancé il y a tout juste 20 ans par Vincent Bouzin, qui a commencé en jonglant dans la rue. Dans le quartier comme dans la ville, avec entre autre sa participation à la Zinneke Parade, Cirqu’Conflex tisse ou retisse les liens par le truchement du cirque.

D’autres structures complètent une filière de formations dont la densité est impressionnante : l’Atelier du Trapèze créé par Fill De Block et Nanou Peters en 1990 puis repris par Nicolas Eftimov à Schaerbeek, Trapèze asbl animé par Philippe De Coen à Saint-Gilles, les Jeu(x) de Piste de l’Espace Catastrophe qui proposent des programmes pour adultes, les stages proposés par des asbl comme Imagine, Toboggan,… Le mot « cirque » semble parfois être le sésame magique qui attire les foules, séduit les enfants, rassure les parents et fait rêver tout le monde.

Le cirque confirme également sa place dans l’enseignement obligatoire. Lancée en 1993, l’initiative pionnière du « Cirquétudes », dans les sections maternelles et primaires du Centre Scolaire du Souverain à Auderghem, fait l’unanimité, à travers une pédagogique novatrice, basée sur la « circomotricité ». En humanités, plusieurs projets sont en réflexion, notamment à Koekelberg et à Bruxelles-Ville. Une année préparatoire – chaînon manquant vers le supérieur – pourrait venir compléter ce large éventail, dans un projet anderlechtois à suivre…

A l’échelon de l’enseignement supérieur, l’Esac joue clairement un rôle de locomotive. Reconnue en 2003 comme Ecole supérieure d’Art par la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle attire chaque année une quinzaine d’étudiants venus des quatre coins du monde pour une formation pointue, en trois ans. La plupart des diplômés restent ensuite à Bruxelles. « Le taux d’insertion professionnel est très élevé », souligne la directrice Virginie Jortay. Bruxelles, sans doute la ville la plus internationale d’Europe, séduit les jeunes artistes par sa « movida » et ses opportunités professionnelles inventives, en plein processus de développement. En dix ans, l’aura internationale de l’Esac s’est sans cesse renforcée, par la qualité de son enseignement évidemment, mais aussi par des partenariats qui ont augmenté son rayonnement, notamment avec la Villette, à Paris, en 2010. Le travail de la Fedec (Fédération européenne des Ecoles de Cirque, basée à Bruxelles) apporte à cet égard la force de la collaboration internationale.

 

Un visa pour le monde ?

 

Bruxelles grandit sur la carte du monde. Les tournées de nos artistes y sont bien sûr pour beaucoup. Dans le secteur de la création, l’Espace Catastrophe soutient et accompagne les compagnies depuis 1995, année de son lancement dans les anciennes glacières de Saint-Gilles. « On compte de plus en plus de compagnies et elles sont surtout de plus en plus professionnelles, avec des objectifs de création et de diffusion clairement tournés vers l’international », observent les directeurs Catherine Magis et Benoît Litt. Un « boom » encouragé par la reconnaissance des disciplines circassiennes au sein du Décret sur les Arts de la Scène (1999) et par les aides à la création (subventions publiques) qui ont peu à peu suivi. « Le défi aujourd’hui est de répondre à cet essor par des moyens d’accompagnement renforcés et une politique publique adaptée », prévient le duo.

Le « boom » des spectacles ? « On parle d’explosion et c’est parfaitement le cas », confirme Anne Kumps, responsable de la programmation « cirque » aux Halles de Schaerbeek. « Les propositions abondent, pas seulement à Bruxelles mais un peu partout dans le monde. De plus en plus de compagnies créent de plus en plus de spectacles ! Des jeunes qui sortent de l’Esac restent à Bruxelles et fondent leur compagnie, encouragés (ou pas) par le soutien à la création des pouvoirs publics. Le vrai combat, à mes yeux, c’est d’amener ces spectacles à circuler ».

Vu l’étroitesse de notre « marché », c’est logiquement vers l’Europe et le monde que se tournent les compagnies. « 80% de nos dates se jouent à l’étranger », calcule Philippe De Coen, dont la compagnie Féria Musica a créé en septembre « Daral Shaga » à l’Opéra-Théâtre de Limoges, dans une mise en scène du jeune metteur en scène de théâtre « prodige » Fabrice Murgia (lire page XX).

L’« export » de nos compagnies marche plutôt bien. Certaines créations bénéficient de sérieux coups de projecteurs. On soulignera notamment le travail du Théâtre des Doms lors du Festival d’Avignon, soit en ses murs, soit en collaboration avec l’opération « Midi-Pyrénées fait son cirque » sur l’île Piot. En 2010 « Le Carré Curieux » a été l’un des plus gros succès de « ce festival dans le festival ». La jeune compagnie bruxelloise y est retournée en 2012 avec « DS », avant la Compagnie Tête d’Enfant en 2013. Cette année, Alexis Rouvre jouait ses « Cordes » sur l’île, tandis que les Argonautes présentaient leur dernière création « Solo Due » sur la scène du Théâtre des Doms. De solides tremplins vers l’international.

Peu à peu, les autorités prennent la mesure de ces possibilités de rayonnement, en soutenant la diffusion internationale du cirque : « On fait cela de façon totalement décomplexée, parce que le marché belge est trop petit. S’exporter est une évidence », explique Stéphanie Pécourt, directrice de l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre-Danse… et cirque. Dans cet élan, de jeunes et intrépides agences de diffusion se lancent dans le marché international. « C’est très porteur, il y a de la demande », analyse Marion Lesort, qui œuvre au sein de La Chouette Diffusion avec Cécile Imbernon depuis 2012. « Le cirque se développe et prend conscience des nécessités professionnelles de la diffusion », observe la jeune femme, animée par la passion et la foi face à un secteur créatif « plein d’énergie, mais dont le ‘boom’ reste en devenir ».

 

De la mutation… à la mutualisation

 

Formations, enseignement, création, diffusion : tous les signaux ou presque semblent au vert. Bruxelles aimante les circassiens de tous horizons, les spectacles abondent et sont prêts à défier l’international, les formations se multiplient et se professionnalisent. Il y a l’essence, la mèche, manque-t-il quelque chose au boom ? « Je pense que le vrai boom sera là quand nous arriverons à établir un vrai dialogue avec les pouvoirs publics », estime Philippe De Coen, capitaine de Féria Musica. « Nous devons revendiquer tous ensemble des espaces, une filière d’enseignement, les possibilités de travailler sur le regard d’analyse ». « Les énergies sont là, les connaissances sont là, les envies sont là et le public aussi ! », renchérissent Catherine Magis et Benoît Litt, à l’Espace Catastrophe. « Ce qui manque à Bruxelles, c’est une politique identifiée et forte en faveur des arts du cirque. Une politique qui permettrait une meilleure organisation des structures entre elles, en venant faire levier grâce aux spécificités de chacun pour mener une avancée collective ».

« Le cirque a sans aucun doute encore beaucoup de chemin à faire pour être reconnu comme un art à part entière, en Belgique comme partout en Europe », observe Marc Fouillant, directeur de Circa, Pôle National des Arts du Cirque à Auch (France) et co-organisateur de « Midi-Pyrénées fait son cirque à Avignon ». « Par rapport à la politique culturelle en danse et en théâtre, la route est encore longue ! Le développement des politiques concernant le cirque est relativement récent. Dans un contexte économique qui a tendance à se tendre de partout, il est sans doute normal que le dernier arrivé ait du mal à trouver sa place. On est vraiment au début : en France, ce n’est que la quatrième décennie de cirque. En Belgique, la troisième. Et en Europe, c’est la première ! ».

On peut déjà parler d’un bébé boom. On sait qu’il deviendra grand.

Pourquoi Bruxelles se mue-t-elle en capitale de cirque ?

« Bruxelles, c’est ‘the’ point de chute. C’est une ville multiculturelle, centrale, pas trop chère, pleine d’artistes. L’offre culturelle y est énorme. Il y a une bonne ambiance, sans prise de tête. C’est le royaume du plan débrouille. On a un concentré circassien inégalé au monde ! »

Catherine Magis, codirectrice de l’Espace Catastrophe

 

« Bruxelles, c’est aussi l’histoire de ses scènes. La puissance du travail en danse contemporaine et en théâtre physique a marqué la ville : Rosas, Vandekeybus, le Kaaitheater, le KVS…  Le corps en scène, on sait ce que cela veut dire ici. Le cirque s’inscrit dans ce creuset ».

Danijela Jovic, coordinatrice générale de la Fedec (Fédération Européenne des Ecoles de Cirque).

 

« Tu as vu le concentré d’écoles liées aux arts de la scène ? L’Esac, P.A.R.T.S., la Kleine Academie, Lassaâd, l’Insas, le Rits, le Conservatoire de Bruxelles… Si tu ajoutes toutes les formations, les stages et les workshops, beaucoup moins chers qu’à Paris, tu as une idée du potentiel ! »

Valentin Pythoud, acrobate

 

« Bruxelles est une des plaques tournantes du cirque. La ville brasse énormément de gens. Est-elle belge, wallonne, flamande, européenne, internationale ? Comme le cirque aujourd’hui, Bruxelles est en quête d’identité. Et paradoxalement, il y a une identité forte qui se dégage de ce mélange, de ces questions ».

Alexis Rouvre, jongleur

 

« L’ordre des villes de cirque en Europe, je dirais que c’est Londres, Bruxelles, Barcelone et puis Paris – en dernier, parce que la concurrence y est très rude. Ici, même s’il y a un manque de lieux, c’est plus posé, tout le monde connaît tout le monde, on peut trouver des bons plans. L’avantage de Bruxelles, c’est sa taille ! Tout tient en quelques kilomètres carrés. Tu peux tout faire à vélo. A Paris, une seule sortie te prend la journée, tellement c’est difficile de se déplacer ».

Nicolas Eftimov, responsable de l’Atelier du Trapèze

 

« Les gens travaillent beaucoup. Le milieu n’est pas ‘bouché’ comme en France. On vient d’un peu partout parce qu’il y a une liberté, une vie, des espaces d’accueil, des loyers à prix relativement raisonnables, pas mal de logements en coloc’, des perspectives de boulot… C’est ça Bruxelles : une communauté de jeunes artistes ».

Virginie Jortay, directrice de l’Esac

Des projets pour Bruxelles

Et si l’enthousiasme d’une ville pour un art se mesurait aussi en mètres carrés ? Trois projets s’apprêtent à sortir de terre en région bruxelloise dans les toutes prochaines années…

Transformation des 3.000m2 de l’ancienne chaufferie du Céria, à Anderlecht, pour accueillir l’Esac (Ecole Supérieure des Arts du Cirque), actuellement située à Auderghem. Prévision : 2016-2017. Stade du projet : permis d’urbanisme déposé.

Construction d’un nouveau bâtiment de 2.500m2 à Koekelberg pour accueillir l’Espace Catastrophe, actuellement installé dans les anciennes glacières de Saint-Gilles. Prévision : 2017. Stade du projet : désignation du bureau d’architecture.

Réaménagement de l’ancien Hippodrome de Boitsfort, un projet de V.O.-Group : parmi ses multiples activités, le futur parc récréatif « Droh!me » prévoit d’accueillir ou de coproduire des spectacles de « nouveau cirque ». Prévision : 2018-2019. Durant les travaux, un chapiteau permanent pourra accueillir du cirque actuel dès le printemps 2015. Stade du projet : travaux de première phase entamés en août 2014.

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L'auteur.e de l'article

Laurent Ancion

Laurent Ancion est rédacteur en chef du magazine « C!RQ en Capitale ». Critique théâtral au journal « Le Soir » jusqu'en 2007, il poursuit sa passion des arts de la scène en écrivant des livres de recherche volontiers ludiques et toniques. Il est également conférencier en Histoire des Spectacles au Conservatoire de Mons et musicien.