Dossier Les nouvelles tribus

Benji@DR

Benji

Depuis plus de 20 ans, Benjamin « Benji » Bernard vit au « cœur » du cirque bruxellois – il a même un moment habité dans les douches de l’Ecole Sans Filet. Jongleur, musicien et artiste tout-terrain, membre des Argonautes (famille visiblement soudée), amoureux d’une trapéziste et jeune papa, quel regard jette-t-il sur l’évolution des « tribus » circassiennes ? Où le cirque et ses affinités électives se définissent par le besoin de confiance et de collectivité.

EAEO©Jonah Samyn

En bonne compagnie

Chercher ensemble, faire cercle, trouver son langage, rêver à un spectacle, partir en tournée : la vie de troupe ou de compagnie est le socle du développement artistique pour la plupart des circassiens. A l’amour, à la vie ? Ces « tribus » que l’on se choisit ne sont bien sûr pas exemptes de défis.

Chap Repas@JamesMillar

Vivre en groupe pour se tenir show 

En France, depuis 2004, les circassiens réunis au sein du Cheptel Aleïkoum réinventent l’habitat groupé, tandis qu’en Belgique, les Malunés se baladent avec un chapiteau sur le dos. Le cirque, friand d’échange et de collaboration, est le chaleureux laboratoire d’une autre société. 

Marco Marta Anna@Cindya Izarrelli

Une affaire de famille

Au début, la tribu de cirque, c’était elle. La « famille », c’était le clan avec lequel on se formait, travaillait, voyageait : famille et compagnie étaient synonymes. Qu’en est-il en 2016 ? Éléments de réponse en un tour de piste, de la tradition d’hier à la débrouille d’aujourd’hui.