Dossier

©Christophe RAYNAUD DE LAGE

De la sciure dans la rétine

Une piste ronde, un lion, un athlète sautillant, une trapéziste, de la sciure. Certains clichés ont la dent plus dure qu’une panthère noire. 250 ans après l’invention du « cirque moderne » qui rassembla le premier ces ingrédients, comment se fait-il que le cirque garde une image aussi… traditionnelle ?

Système C

À Bruxelles, le cirque pousse aussi entre les pavés : à côté des lieux « consacrés », une myriade de lieux « bis », parfois éphémères, permettent de s’entraîner, de se croiser, de continuer à chercher entre deux résidences. Comment y travaille-t-on ? Comment ça s’organise ? Radiographie d’une débrouille inspirée.

« Apprendre à faire de l’art ne suffit plus »

Comment pourrait s’écrire l’avenir de la production et de la diffusion en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Depuis mars 2015, une « Plateforme des métiers de développement des arts de la scène », réunissant une vingtaine de personnes et de structures de production-diffusion, a décidé d’empoigner fermement la question. En juin 2015, une lettre était ainsi remise à Joëlle Milquet, alors Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans le but « d’attirer [son] attention sur une profession qui, si elle est indispensable pour les artistes et le secteur de la création, n’est pas toujours reconnue, ni financièrement, ni statutairement, ni à la mesure de son expertise ». Fabien Defendini, responsable de production au sein de l’asbl Pola et porte-parole de la plateforme, nous éclaire sur les enjeux qui valent peut-être pour tous les secteurs – cirque compris.

Taillés pour tourner

Se passant volontiers de mots, les spectacles de cirque se prêtent particulièrement bien aux tournées internationales. Mais comment y accéder ? Réseaux officiels, contacts personnels et créativité constante structurent cette dynamique essentielle à l’économie circassienne.

Véronique Delwart ©Eric Delwart

Diffuser, c’est leur métier

Nécessaire… et méconnu. Ainsi pourrait-on qualifier le métier de « diffuseur » de spectacles. La conscience monte de l’utilité d’une profession longtemps laissée dans l’ombre. En quoi consiste ce travail ? Trois « attachées de diff’ » nous dévoilent leur parcours et leur passion.

©Luis Sartori Do Vale

Les moyens de ses idées

Créer un spectacle de cirque implique une recherche opiniâtre de moyens. S’il n’existe pas de recette miracle pour parvenir à ses fins, le but est commun à tous les projets : trouver du temps, de l’espace, une équipe et des ressources financières. Le fil d’Ariane dans ce montage de production ? L’acharnement.

© Luis Sartori Do Vale

La mécanique du rêve

Découvrir et maîtriser les notions de production et de diffusion, ce n’est pas un luxe administratif ou un supplément de béchamel. Ces deux axes forgent la viabilité d’une œuvre et aident l’artiste à atteindre deux buts bien légitimes : que son spectacle soit vu et que son travail soit source de revenus.

Comment devenir circassien… et le rester

Le besoin en « formation continue » est évident dans différents métiers. En cirque aussi, le diplôme en poche n’est pas le sésame magique de toute une carrière : l’entraînement, la recherche et la découverte de nouvelles techniques font du circassien un « étudiant » pour la vie !

ESAC © Kailai Chen

L’Esac : une formation sur mesure

Notre capitale peut s’enorgueillir de compter l’une des écoles supérieures de cirque les plus courues au monde. Mais l’Esac ne s’endort pas sur ses lauriers : on y conjugue les défis au futur, parce qu’on y sait que la concurrence est rude et que le métier est en perpétuelle réinvention.

Stage acrobatie & parkour - Cirkus in Beweging © Benito Corral López

Humanités cirque : le retour du chaînon manquant ?

Vous avez 15 ans et vous êtes toqués de cirque ? Réjouissez-vous : l’opportunité vous sera peut-être bientôt donnée d’étudier officiellement les arts du cirque en secondaire. A l’image du sport ou du théâtre, on réfléchit à des « humanités cirque ».